:: les périphériques/l'interface externe
Au départ, pour un novice en particulier, ça semble assez abrut et sec.
Petite liste: un écran (plus ou moins grand), une unité centrale qui rutile
(tout le temps) et la paire clavier/souris. On peut rajouter d'autres
composants multimédia, mais ça ne rend pas pour autant la
machine plus enthousiaste.
Passé ce premier stade, on va se servir -bien forcé- de la souris. Pendant
quelques temps, son maniement restera difficile mais les progrès seront
rapides; en revanche au niveau du clavier: la multitude de touches
impressionne, et écrire du texte revient à taper sur toutes ces touches...
vraiment horrible. Encore, un stade à franchir, et c'est bien une
acclimatation qui prend du temps, même avec une motivation certaine.
Le micro-ordinateur est donc par nature assez rebutant...
Effectivement les deux outils souris et clavier paraissent idéologiquement
dépassés par rapport à la prestance de notre siècle naissant. Utiliser une
planche avec des touches, c'est s'enraciner dans la logique de la machine à
écrire (dont il a d'ailleurs hérité leur disposition) et une souris, ce
n'est rien d'autre que l'adoption d'une astuce de pointage imaginée dans les
années 1960.
Non, ce qu'il faut, c'est être plus *humain*,
dans le sens de la prise en compte de l'ensemble de ses potentiels et non
d'une faculté. En effet, un ordinateur jusqu'à présent: c'est du visuel et
c'est tout! Tout ce que vous faites est lié à l'écran, impossible de faire
autrement... Outrepasser cet état de fait s'avère donc indispensable.
D'abord, en ce qui concerne le clavier, on assiste à une démocratisation de
systèmes de reconnaissance vocale, conséquence: à terme, plus besoin de la
veille planche tout sera oral... [et avec une société électronique pure...
plus d'écriture manuelle?] Ensuite, avec l'avènement des
"PC familiaux", de nouveaux boutons sont venus s'ajouter pour les
fonctions -bien connues et maitrisées- audio ou de veille. On retrouve ainsi
un contexte plus habituel, d'où une plus grande facilité.
Pour les graphistes (et aujourd'hui pour un public large) les palettes
graphiques ont vu le jour. Avantage indéniable: on peut dessiner et
retoucher avec l'aisance d'un crayon. Les petits assistants portatifs
proposent également une interface dans cet esprit: on écrit -vraiment- du
texte pour qu'il s'affiche sur le petit écran à l'aide d'un joli stylo.
Autre nouveauté, considérée comme un gadget au départ, la souris à retour de
force. Désormais, lors de vos travaux vous retrouvez la sensation du
toucher: déplacez un gros fichier et vous sentirez son poids, passez une
bordure de fenêtre et aurez l'impression de son épaisseur...
Conclusion: La prise en compte des cinq sens humains, et des
facultés d'adaptation au milieu (notion d'espace, intuition, etc.) est une
clef pour une interface optimale.